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santé

  • Informatique et secret médical

    La problématique des dossiers médicaux et de la confidentialité à l'ère des nouvelles technologies est un débat complexe et passionnant. De nombreuses études (Vincent Bettschart, Aline Marcelli, et al.) nous montrent à quel point nous devons améliorer les processus de sauvegarde et de transmission de données.

    Toutefois, les études soulignent que l'informatique n'est pas à blâmer. S'il y ouvre certaines failles de sécurité, il en ferme d'autres. En effet, les bons vieux dossiers médicaux classés dans un bureau ne sont pas non plus à l'abri d'une intrusion ou (plus souvent) d'une perte. Leur stockage est également problématique. L'informatique a changé la donne.

    La transmission des données médicales confidentielles fait également débat. Qui à droit à quelles informations, quand? Et comment? Qui spécifie un standard, un format de fichier, un programme à utiliser? Les problématiques semblent sans fin, et l'on retrouve notamment en Europe, et plus particulièrement en Suisse qui est la cible des études ci-dessus, des problèmes d'unification des plate-formes. La Suisse est certes un petit pays, mais en plus de cela un pays morcelé en cantons et communes, chacun et chacune ayant ses propres législations. Une loi fédérale serait nécessaire pour simplifier et unifier les processus de transfert des données. En 2017, on en reste toutefois très loin.